L'infertilité

Des pistes d’améliorations concernant l'infertilité

Un couple sur six rencontre des problèmes de fertilité

Les problèmes de fertilité sont fréquents et leurs causes nombreuses. L’infertilité peut-être d’origine féminine (20-30%), masculine (20-30%), les deux à la fois (30%) et parfois de causes inconnues (25%).

Plus d’un couple sur six rencontrent des problèmes de fertilité et ce chiffre ne cesse d’augmenter.

Bien que les procédures d’AMP et le nombre de tentatives ont beaucoup évolué ces 20 dernières années, le taux d’implantation reste bas (≅22%) aussi bien en transfert d’embryons frais que cryopréservés. Ce chiffre reste faible et même en cas de succès, les parcours d’infertilité peuvent représenter un stress important pour les couples ayant un désir d’enfant.

Des pistes d’améliorations

Une partie des échecs d’implantation peut s’expliquer par la difficulté à identifier d’une part, le ou les embryons à fort potentiel implantatoire, et d’autre part, le meilleur moment pour transférer l’embryon dans l’utérus. Dans la pratique actuelle, la sélection des embryons éligibles au transfert repose simplement sur la chronologie de développement et la qualité morphologique de l’embryon : il s’agit donc d’une opération purement subjective et opérateur dépendante. 

Quant au transfert des embryons dans la cavité utérine, celui-ci est effectué par défaut entre le 2ème et 5ème jour post-fécondation. Or plus de 2/3 des échecs d’implantation sont associés à un défaut de la réceptivité endométriale. La nécessité d’identifier le meilleur moment pour transférer un embryon dans l’utérus revêt donc d’une importance capitale en AMP.  

Les tests innovants proposés par la société GAIN sont issus de plus de 15 ans de recherche académique et visent l’exploration concomitante, d’une part, de la compétence embryonnaire, d’autre part, de la réceptivité de l’endomètre.
Notre objectif est d’orienter les praticiens dans la sélection des embryons à fort potentiel implantatoire tout en s’assurant que l’utérus soit prêt à recevoir un embryon. Cette prise en charge personnalisée à pour but d’augmenter les chances de grossesse.

Le concept de la fenêtre de la réceptivité endométriale

Au cours de chaque cycle menstruel, la muqueuse utérine appelée endomètre subit un renouvellement cyclique alternant des phases de régression (règles), de prolifération et de maturation. Ces différentes phases sont sous l’influence des hormones ovariennes, les œstrogènes et la progestérone. 

 

Les variations coordonnées des concentrations de ces hormones permettent de synchroniser l’ovulation, la fécondation et l’implantation de l’embryon. Comme le montre le graphique, l’augmentation du pic de LH (hormone lutéinisante) provoque l’ovulation. Juste après l’ovulation, la fécondation de l’ovule par les spermatozoïdes peut avoir lieu dans les trompes de Fallope. 

 

Durant les jours suivants, l’embryon va se développer en migrant progressivement des trompes vers l’utérus, siège de l’implantation embryonnaire. Parallèlement, l’endomètre entre en phase de maturation et quand la progestérone atteint son pic de concentration, il devient réceptif à l’implantation de l’embryon

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La fenêtre de la réceptivité endométriale décrit le moment du cycle pendant lequel l’endomètre est prêt à accueillir un embryon. La synchronisation entre l’arrivée de l’embryon prêt à s’implanter et l’endomètre prêt à recevoir constitue donc une étape clé pour le succès du transfert embryonnaire.

Le décalage de la fenêtre de la réceptivité endométriale : l’une des causes des échecs d’implantation

Un défaut de synchronisation du dialogue entre l’embryon et l’endomètre peut-être l’une des causes d’échecs d’implantation embryonnaire chez certaines femmes. Les travaux de recherche menés par l’équipe scientifique de la société GAIN ont mis en évidence que le moment d’ouverture de la fenêtre d’implantation et sa durée étaient patiente-dépendante (Haouzi et al., 2021). D’autre part, nous avons démontré que 80% des patientes ayant eu des échecs répétés d’implantation embryonnaire présentaient un retard de la fenêtre d’implantation, variant de 1 à 4 jours.

Évaluer le profil de la réceptivité endométriale chez les femmes ayant eu des échecs répétés d’implantation embryonnaire est donc primordial pour permettre à ces femmes un succès de grossesse. Cette stratégie permet d’augmenter par un facteur quatre le taux de naissance vivante (Haouzi et al., 2021).

Le WIN-TEST permet de détecter la fenêtre de la réceptivité endométriale

Pendant la période où l’endomètre est réceptif à l’implantation embryonnaire, certains gènes sont spécifiquement exprimés par celui-ci. L’analyse de l’expression de ces gènes permet de distinguer un endomètre réceptif d’un endomètre non-réceptif, et donc de déterminer à quel moment se situe précisément votre fenêtre de réceptivité endométriale.